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30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 12:46

 

  • Le terme Survival Horror est souvent utilisé à mauvais escient. En effet, le Survival Horror est un sous genre du genre horrifique, un jeu d'horreur n'est donc pas forcément un survival horror mais un survival horror est un jeu d'horreur. Le terme est apparu avec Resident Evil mais le genre est né avec Alone in the Dark en 1992. Son âge d'or fût fin des années 90 et début des années 2000 avec des séries phares tels que Silent Hill, Project Zero ou Forbidden Siren. Le genre a ensuite subi une baisse de qualité puis une quasi-disparition en terme de triple A. 
  • A ce moment et même encore un peu maintenant, pour pouvoir jouer à de vrais Survival Horror, il fallait se tourner vers l'univers des jeux indépendants. Des jeux tels que Amnesia The dark Descent a été un des précurseurs d'une nouvelle vague de jeux.
  • Cependant, cette vague actuelle a tendance à primer sur de la surprise facile à l'aide de "jumpscare" plutôt qu'à primer sur l'ambiance afin de faire ressentir de la peur.

 

  • Dans les survival horror, l'ambiance horrifique mélée à la survie est primordiale. C'est pourquoi les jeux trop orientés action ou avec énormément de munitions ne méritent pas le terme de SH selon moi. Il n'y a pas de mécanismes spécifiques au Survival Horror. On peut très bien affronter les ennemis que l'on rencontre mais ce n'est pas forcément la bonne solution. Le tout est de ne pas rentrer dans la facilité, il faut toujours avoir un oeil sur notre santé, notre inventaire, nos munitions, ... Primer la fuite, se cacher, bref pouvoir trouver ses solutions secondaires plutôt que l'affrontement en face à face.
 
  • Dans ce blog, je testerai les différents jeux du genre, des plus connus aux jeux longtemps restés cachés du grand public, mais aussi ceux considérés comme tel par la presse ou certains joueurs et je donnerai mon avis sur la chose. C'est pourquoi, il sera tout à faire normal de trouver Bioshock, Left 4 Dead, Limbo, ...
  • Le but est donc avant de donner son avis sur le fait si un jeu est qualifiable d'un survival horror. Débattons ! Et tout ça dans la bonne humeur. Ca peut être plus intéressant qu'il n'y parait car pour certains jeux la chose est un peu floue, notamment ceux qui partagent différents genres ( Parasite Eve, Koudelka, Resident Evil 4, Condemned, ... ).
  • En dessous de la bannière se situe 4 catégories, elles permettent une recherche simplifiée des jeux testés sur le blog. Par conséquent, les jeux sont rangés selon mon avis. Les jeux horrifiques correspondent à ce que je ne considère pas comme des Survival horror. Quant aux Hors séries soient ils présentent les divers influences des SH, soient d'autres jeux vidéos dans un champ plus large mais soit en rapport avec la survie ( Dark Souls ) soit avec l'horreur ( Catherine ).

UD.jpg

 

J'ai quelques problèmes assez chiants avec l'apparition de mes images, je ne sais pas ce que Noelshack fait, j'essayerai de régler le problème assez vite. Idem pour la présentation, over-blog a effectué un changement de présentation il y a quelques temps et il y a des options que je ne retrouve plus.

 

Sommaire

 

A: Amy / Alice retour au pays de la folie / Alone in the Dark 5 / Amnesia The Dark Descent

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B: Bioshock 1 et 2

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C: Call of Cthulhu Dark Corner of the EarthCatherine / Condemned Criminal Origins

Clock Tower / Clock Tower 3

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D: Dark Souls / Dead Space 1 et 2 / Dino Crisis / Dino Crisis 2

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E: Eternal Darkness Satany's Requiem

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F: FEAR 2 : Project Origin / Forbidden Siren 1 et 2

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G: Galerians

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H: Haunting Ground

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J: Ju-on La malédiction

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K: Kuon

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L: Left 4 Dead Limbo

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O: Obscure 1 et 2

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P: Parasite Eve 1 et 2 / Project Zero 1, 2 Crimson Butterfly, 3 The Tormented / Project Zero 2 Wii Edition

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R: Resident Evil 0, Resident Evil 1, Rebirth, Resident Evil 2, 3 Nemesis, Code Veronica 

 

Resident Evil Survivor, Survivor 2, Dead Aim

 

Resident Evil Outbreak 1 et File 2  / Resident Evil 4 et 5Resident Evil RevelationsResident Evil 6

 

Resident Evil Operation Raccoon City

 

Rule of Rose

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S: Silent Hill Origins / Silent Hill 1 / Silent Hill 2, 3

 

Silent Hill Homecoming / Silent Hill Downpour

 

Siren Blood Curse

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T: The Evil Within / The Last of Us

 

 

 

 

 

 

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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 11:24

 

Soma était attendu un peu comme le messie à sa sortie. Il avait la charge de succéder à Amnesia the Dark Descent qui, il faut dire, a clairement été le jeu catalyseur pour la relance du Survival Horror ces dernières années. Personnellement, je n'idolâtre pas Amnesia, qui reste un bon jeu mais clairement surestimé à mon goût.

 

Pourtant cet Amnesia a souvent été copié mais n'a jamais été égalé. Au final, il avait donc ce petit quelque chose pour lui que les autres n'ont pas, mais quoi ?! A mon humble avis, malgré ses qualités, Soma le surpasse sur tous les points. Ca y est c'est dit ! Mais pourquoi ?

 

Soma prend le parti d'être encore plus épuré que ne pouvait l'être son aîné. Dans Amnesia, on avait cette fameuse tendance à bouger tous les objets pour essayer de découvrir du combustible pour la lanterne, des objets clefs, … Dans Soma que nenni ! Il n'y a pas d'inventaire, pas de gestion, rien. On explore pour découvrir des documents et donc parallèlement l'univers du jeu.

 

Peut-on donc parler d'un Survival Horror sachant que la gestion est une composante phare du genre ? C'est là que ça coince. Le jeu a clairement ses passages qui nous font suer mais a aussi de longs moments d'exploration. Ce n'est clairement pas un reproche puisque je trouve que ça a été extrêmement bien dosé. Ce jeu se veut plus contemplatif qu'autre chose. Il n'y a pas de mode de difficulté, on a un gameover qu'au bout de la deuxième fois qu'un monstre nous attrape. Il n'est donc pas compliqué en soi, et c'est clairement un parti pris des développeurs, de finir le jeu.

 

Pourquoi alors, ai-je tout de même l'impression d'avoir joué à un Survival Horror ? Moi qui suit le premier à clamer l'importance de la composante survie au genre. J'ai eu le même ressenti à l'époque avec Rule of Rose, un sentiment un peu bâtard en les finissant. Clairement pas une mauvaise chose après tout car j'en garde aussi de très bons souvenirs.

 

C'est un jeu à cheval avec le genre. A cheval entre Alien Isolation et Bioshock. Ayant primé sur l'exploration, sur l'histoire et sur l'univers. Le genre n'est pas caché, pas de cliffanger, tout s'enchaîne fluidement. On sait directement quel est le thème du jeu, on voit quelles questions ça veut amener sans pour autant vouloir prendre parti d'une idéologie. Alors pourquoi cette sensation à la fin du générique pour une fin qu'on attendait ? Le but du jeu aurait donc été de nous préparer à cette finalité ? L'aurait-on pris différemment sans les divers péripéties traversées ?

 

Je n'ai même pas envie d'écrire un pavé sur le déroulement de l'histoire, l'univers, sur la situation ou sur les ennemis que l'on va rencontrer, j'ai envie que vous fonciez tête baissée dans ce jeu comme je l'ai fait. Et j'espère que vous allez en ressortir comme moi avec un énorme coup de cœur.

 

Après tout peu importe de cataloguer le jeu. Il n'a nul prétention, ne veut pas révolutionner de genre mais il raconte une histoire et il le fait bien. Soma m'enlève les mots de la bouche, c'est dur d'expliquer pourquoi il m'a autant plu mais il l'a fait.

 

Contemplation, exploration, style épuré et pas d'artifices de gameplay. Soma a choisi la simplicité et a entraîné chez moi un sentiment compliqué à décrire. Quel paradoxe !

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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 10:14

 

 
 "Call of Cthulhu Dark : Dark corner of the Earth" est le troisième épisode de la série Call of Cthulhu. C'est un Survival Horror édité par Bethesda et développé par Headfirst. Ce jeu s'inspire directement des oeuvres de H.P Lovecraft et notamment des nouvelles "L'appel de Cthulhu" et "Le cauchemar d'Innsmouth".

CoC, c'est le jeu qui te fera passer des moments intenses en terme d'ambiance et de narration mais qui rappellera aussi d'innombrables moments frustrants. Mais au final quel côté primera et fera pencher la balance ?

 

L'enquête de Jack Walters, un détective taciturne et emprunt à la lucidité, le mène dans une contrée portuaire peu reluisante de prime abord. L'environnement autochtone terne, les masures délabrées ainsi que l'atmosphère étouffante sont peu propices à l'euphorie. Les indigènes dégagent une pestilence mélangeant xénophobie et haine en plus de posséder une silhouette antipathique. Le visage, mélangeant cernes et hernies graisseuses, additionné à une voix enrouée et gutturale tendent à vouloir écourter l'enquête dans les plus brefs délais. Nombreux sont les éléments qui nous donneront envie de se soustraire à cette ville. Malheureusement, l'inspecteur à fort à faire dans la zone et il va sûrement y laisser des plumes … ainsi que sa santé mentale.

 

La sanité est un élément prépondérant dans l'univers lovecraftien. Ce dernier le met toujours en avant à travers des détails subtiles de l'environnement et insiste sur son aspect inhumain et cosmique, éloigné de la compréhension de l'homme. La langue est à la fois imprononçable pour l'être humain tant les syllabes ne semblent pas être aptes à être déchiffrées par un cerveau ordinaire. Les décors suivent des courbes, comme aime bien le préciser l'auteur, cyclopéennes et construites par des entités cosmiques, extrinsèques à l'Homme. Autant d'éléments qui font que cet univers est difficile à retranscrire dans ce genre de médias par nos cerveaux «primitifs ».

Dans ce jeu, on retrouve un mélange de polar noir associé à des éléments surnaturels. Éléments tels qu'ils dépasseront l'imagination humaine. Lovecraft aime bien insister dessus pour expliquer la raison du déraillement mental de ses héros. Dans CoC, on y retrouve des similitudes. Comme la fait Clock Tower, Eternal Darkness en leur temps, ou Amnesia The Dark Descent après lui. C'est une technique de gameplay à la fois immersive nous incitant à limiter les confrontations. Je dis bien limiter car ces dernières seront tout à fait possibles. Ce qui amène à un des points négatifs du jeu : les gunsfight ! Ces dernières sont ennuyantes et cassent le rythme du jeu et par la même occasion l'ambiance, d'autant plus qu'ils sont par moment difficilement éclipsable.

 

La santé du héro se base bien évidemment sur ses blessures mais aussi sur son état psychologique. Il pourra par certains moments parler seul, entendre des voix, voir son champ de vision se troubler, ...


Les points positifs du jeu sont son histoire et son ambiance. Cependant, pour l'ambiance, le jeu a des hauts et des bas. On altère entre des phases d'exploration bien stressantes et entre des phases d'FPS bien moins travaillées. Dès que l'on se procure des armes, le jeu tourne en un mauvais jeu d'action (Mauvaise IA, Gameplay rigide, les ennemis répètent les mêmes répliques, on a aucune sensations agréables en main), malheureusement les phases stressantes sont assez rares mais quand elles sont présentes elles restent de très bonnes factures.


Ensuite, le jeu (en tout cas sur PC) est énormément bugué, empêchant même de finir le jeu si on ne télécharge pas un patch pour passer une scène buguée. Les énigmes sont compliquées, on nous largue dans une grande pièce sans nous donner d'indices un minimum saillants pour savoir ce que l'on doit faire, les sauvegardes sont mal placées et trop écartées (car recommencer plein de fois la même scène et être obligé de regarder encore et encore une cinématique juste avant c'est rapidement saoulant), ...


A certains endroits les ennemis réapparaissent à l'infini, donc il faut mieux privilégier les phases d'infiltration. Le héros se blesse pour un rien (il saute un mètre et il se casse une jambe), il y a la bonne idée de faire une localisation des dégâts cependant elle est assez mal faite (on peut se prendre une balle et à l'endroit de la blessure on voit une marque de griffures).

 

Pour résumer, le jeu commence très bien, il a de bonnes bases, cependant énormément de petits défauts et de bug rendent le jeu, à certains moments, insupportable. C'est typiquement le jeu qu'on a envie d'aimer mais qui nous rappellera en parallèle des moments d'énervants.

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2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 18:42

Les Resident Evil Revelations sont des jeux ayant pour objectif de renouer avec les plus vieux fans de la saga. L'horreur, le fan service et l'aspect survie sont par conséquent êplus développés que des jeux tels que Resident Evil 6.

 

Background

C'est sous le contexte de l'affliction et de la mort, sujets chers à Franz Kafka, que Resident Evil Revelations 2 inscrit son histoire. Une énième lutte contre la sénescence. La perpétuelle crainte de l'être humain. On reprend le flambeau là où l'avait laissé Oswell Spencer, là où des personnes essayent de devenir son émule et ainsi transcender le genre humain par le biais d'une sélection austère.

 

Resident Evil Revelations 2 se passe entre Resident Evil 5 et Resident Evil 6. Le virus Ourobos n'est alors plus une surprise pour les membres du BSAA. Le scénario se base sur les informations que l'on a obtenu dans le scénario du DLC "¨Perdu dans les cauchemars" de Resident Evil 5. Il met en avant Claire Redfield ainsi que son organisation non gouvernementale "Terra Save" déjà mentionnée dans le film d'animation "Resident Evil Degeneration". C'est lors d'une cérémonie chez TerraSave que Claire Redfield, Moira Burton ainsi que d'autres membres de l'organisation seront enlevés et amenés sur une île désaffectée.

 

Barry Burton, le père de Moira, fera alors tout pour les retrouver. Pourquoi seul ? Bonne question. La simple présence de la famille Burton prouve le côté fan service des épisodes "Revelations". Depuis que Barry a échappé à la destruction de Raccoon City et mis sa famille en sécurité au Canada, aucune information n'avait circulée à son sujet. Dépités, les fans dénoncent un large univers délaissé par Capcom. Que ce soit au niveau de la myriade de personnages ou de l'histoire et ceci aux détriments de nouveautés particulièrement insipides.

L'équipe de deux : Un bon choix pour le Survival Horror ?

 

Faire équipe n'est pas nouveau dans Resident Evil. Indirectement il y en a toujours eu (Jill/Chris - Leon/Claire - Jill/Carlos) mais, mis à part pour Rebecca et Billy de Resident Evil 0, ça n'influençait pas le gameplay. Depuis Resident Evil 5 c'est un choix redondant pour la série, au point d'y introduire une composante multijoueur (Chris/Sheva - toutes les équipes de RE6 - Jill/Parker et autres équipes du premier Revelation (bien que dans ce dernier, seul un personnage peut être contrôlé)).

 

Dans les quatre premiers Resident Evil ce choix n'était pas dérangeant pour l'ambiance. Jill, Chris, Claire, Leon ou encore Steve faisaient le choix (ou était dans l'obligation) de se séparer. On parcourait alors l'environnement d'une manière moins sereine. Dans RE0, le choix d'un duo servait au gameplay idem pour les Outbreak. Dans Resident Evil 5 et 6 par contre, la coopération servait littéralement pour le mode deux joueurs. Ca n'apportait rien en soi pour l'ambiance. Encore moins quand trop de personnages étaient présents et que ces derniers étaient mals traités.

 

Dans les Revelations, le choix des équipes se situe entre les premiers épisodes et les derniers. Il peut être à la fois logique mais aussi servir la narration. Il est normal que jill ou Chris ne soient pas envoyés seul faire une mission dans RE Revelation. Cependant, rien n'empêchait de traiter les personnages secondaires plus en profondeur.

 

Dans Resident Evil Revelation 2, deux équipes seront mises en avant. Claire Redfield et Moira Burton qui s'entraideront pour quitter l'île. Puis Barry Burton et Natalia Korda se lançant à leur recherche. On va pas se leurrer, la présence de Moira est clairement là pour le fan service et l'aspect dramatique du titre. Quant à Natalia, elle est là pour faire avancer l'intrigue, on se doute que les développeurs n'ont pas mis une enfant juste pour le plaisir de s'occuper d'elle. Donc oui, le choix de duos peut être justifiable mais ils se sont obligés, à cause d'un mode deux joueurs (tels que RE5 et RE6), à le rendre permanent. Du coup, on a peu de retournements de situations intéressants dans le jeu. Après est-ce que ça joue sur l'ambiance du titre ? Je dirais que non dans le sens que ce Resident Evil reste un jeu d'action Horrifique. L'aspect horrifique sera bien plus développé qu'un RE5 mais la composante survie est peu existante. Il n'est pas obligatoire de prendre soin de son coéquipier (Moira et Natalia), ces dernières sont extrêmement résistantes (En mode solo tout du moins). Du coup, aucune tension et aucun stress sur ce qui peut leur arriver. Il y a cependant un plus à cet épisode pour la composante coopérative contrairement à Resident Evil Revelations. Moira sera la seule à pouvoir utiliser un pied de biche et une lampe torche. Quant à Moira, elle sera capable de repérer les ennemis grâce à un étrange pouvoir et passer dans des endroits exigus. De quoi varier un peu le gameplay en sachant que ces deux dernières ne peuvent pas utiliser d'armes à feu.

Ce jeu est-il inspiré ?

 

J'ai plus apprécié ce jeu qu'un Resident Evil 6. On voit les efforts que font les développeurs pour essayer de faire plaisir à la fois aux anciens fans tout en essayant d'en ramener de nouveaux. Cependant, tout comme le premier Revelation, le jeu est imparfait en manque clairement de prises de risques.

 

Les quatre personnages principaux sont bien mieux traités que Resident Evil 6. Ils ont tous un rôle que ça soit dans l'histoire principale ou pour leur évolution psychologique. Ce n'est pas le cas des personnages secondaires. Ces derniers sont anecdotiques et leur sort ne nous feront pas grand chose (A l'instar de la troupe suivant Chris dans RE6), ils sont un peu trop caricaturaux à mon goût. Pour ce qui est de l'antagoniste. Je trouve que l'on aurait pu faire mieux mais au vu des antagonistes des derniers épisodes c'est clairement au dessus de la moyenne. Je ne peux malheureusement pas trop en dire sous peine de spoiler.

 

Côté bestiaire, le jeu prend un côté Silenthillesque ou Theevilthingesque. Rendant les ennemis assez crades et torturés. Je reste sceptiques pour la plupart des ennemis de bases, ça manque d'inspirations. Je suis d'un autre avis sur les boss du jeu pouvant passer par la case fanservice et bonne surprise pour le côté esthétique. Pour ce qui est du gameplay des combats ça reste toutefois du classique et du déjà vu. A noter que la gestion de la vie et des munitions sont similaires à celui du premier Revelations.

 

Niveau énigme, certaines sont originales, d'autres classiques et d'autres ennuyantes. Il y a un peu de tout et ça fait plaisir. Niveau environnement, il m'a fait extrêmement penser à celui de Forbidden Siren de part son aspect insulaire. Quant aux musiques ça reste globalement de bonnes factures, idem pour les bruitages et les doublages.

Conclusion

 

Pour moi Resident Evil Revelations 2 est une bonne pioche. On a toutefois un jeu imparfait du point de vue gameplay ou du bestiaire. Les développeurs n'osent pas assez et restent sur du classique. Cependant, ils ne sont pas non plus tombés dans de la facilité. Les relations entre les personnages principaux sont bien traités et l'histoire est sympa à suivre quoi que légèrement prévisible.

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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 18:07

Alien est une saga phare de la science fiction ayant rarement eu d'adaptation à la hauteur de la série. Alien VS Predator, Alien Colonial Marines sont deux exemples récents de la médiocrité dans le monde du jeu vidéo, surtout pour le dernier cité. Ces jeux ont pris une orientation entièrement action, aucune tension n'est palpable, aucune originalité, aucun hommage. On est là pour éliminer du Xenomorphe et puis c'est tout ! Ajoutez à ça un gameplay pas des plus plaisants et ça ne donnera pas des jeux à retenir, juste de l'anecdotiques.

Le studio "The Creative Assembly" fait le choix de prendre un tout autre chemin pour leur nouveau né. Le Survival Horror à la première personne. On oublie les armes à foison, les xenomorphes par centaines. Ici, ça sera de la survie pure et dure à l'instar du premier film de Ridley Scott. Pas question de faire les malins (comme nos bons vieux marines de Aliens Le retour), on comprend vite qu'il va falloir éviter tout contact avec l'Alien. Les bases sont posées, attaquons-nous à ce jeu plus en profondeur.

L'histoire se déroule après les événements du premier film Alien Le 8e passager. Depuis la disparation d'Ellen Ripley, sa fille Amanda ne cesse d'espérer d'obtenir des informations en vue d'apprendre ce qui lui est arrivée. Ce n'est que quinze après la disparition de sa mère que la boite noire du vaisseau Nostromo est retrouvée. Un équipage par alors en direction de la station Sébastopole pour la récupérer. Mais vous vous imaginez que ça ne sera pas si simple.

Le style est épuré, froid et jonché de détails ainsi que de très beaux effets.

 

Comme dit précédemment, le jeu est à la première personne. Choix souvent fait pour augmenter la tension. Faut dire que ça reste bien stressant de ne pas vérifier d'éventuelles présences dans notre dos. Je précise que j'ai commencé directement le jeu en difficile, du coup mon avis se basera sur cette difficulté. A l'instar d'un Forbidden Siren, Alien Isolation est un jeu d'infiltration où la survie et la discrétion seront de mise. Pas question ici de courir jusqu'à l'objectif en espérant éviter tous les ennemis. Déjà l'Alien a l'ouïe très fine et pointera le bout de son nez au moindre bruit mais si ce dernier vous attrape c'est le gameover assuré. Quand ce dernier est dans la zone, mais absent de notre champ de vision (on pourra s'assurer de sa présence à l'aide d'un appareil pouvant lui même être répéré par l'Alien si on se tient trop proche de ce dernier), la tension sera palpable en permanence.

Bien sûr, l'exploration sera de mise. Cependant, elle sera à double tranchant puisque qui dit observation dit forcément plus de chances de se faire repérer par l'Alien. En contrepartie, cette exploration permettra de récupérer des objets pouvant augmenter nos chances de survie (munitions, leurre, soins, ...). On aura peu de temps libre même en lisant les documents, une des rares choses que je regrette. J'aime connaître le background d'un jeu mais les ennemis ne nous laisseront pas de répit, même pour ça. Une pause aurait pu être sympa sur ce point, du moins quand l'ennemi n'est pas à nos trousses à l'instant t.

On comprendra bien assez vite que l'Alien n'est pas le seul danger sur Sébastopole.

 

J'ai mentionné LES ennemis. Les développeurs ont eu l'intelligence de varier les dangers. Les humains seront aussi des dangers potentiels tout comme les synthétiques. Ca ne créé pas la même tension mais ça a le mérite de nuancer l'expérience de jeu, et dans le cas d'un survival horror, la peur, la méfiance, le stress ou tout autre adjectifs du milieu.

Le jeu alterne donc entre phases d'exploration, de dialogues, d'affrontements mais surtout de cache cache. Tous les moyens seront bons pour d'éviter les contacts avec les ennemis. Le jeu possède le syndrome à la Dead Space (ou même du jeu vidéo en général). En effet, un problème engendrera un autre problème et ainsi de suite jusqu'à la fin du jeu. A un point qu'au bout d'un moment, on ne sera même plus pourquoi on pousse tel ou tel levier. D'un autre côté, ce phénomène est très difficile à éviter dans le milieu donc je ne peux pas dire que je le reproche.

La durée de vie est clairement dans le haut du classement dans le genre. L'ambiance sonore est magistrale, très peu de musique, mais on s'y croirait. Les graphismes aussi sont de bonnes factures. Ce n'est pas évident de varier l'environnement dans un vaisseau, mais tout comme Dead Space, le jeu a su exploiter le genre avec brio, de varier les phases de gameplay, tout en intégrant des retournements de situations efficaces.

Le détecteur de mouvements, notre fidèle destrier. A ne lacher sous aucun prétexte.

 

En conclusion, Alien Isolation a su faire hommage au premier film de la saga. Il respecte l'univers mais surtout l'ambiance. Il a su accaparer l'essence même de se qui a fait l'essence de la série. Il a évité les facilités et a su s'imposer dans le genre du Survival Horror. Il ne révolutionne pas en terme de gameplay et de mécanismes mais a su redresser un genre en perdition.

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