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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 10:14

 

 
 "Call of Cthulhu Dark : Dark corner of the Earth" est le troisième épisode de la série Call of Cthulhu. C'est un Survival Horror édité par Bethesda et développé par Headfirst. Ce jeu s'inspire directement des oeuvres de H.P Lovecraft et notamment des nouvelles "L'appel de Cthulhu" et "Le cauchemar d'Innsmouth".

CoC, c'est le jeu qui te fera passer des moments intenses en terme d'ambiance et de narration mais qui rappellera aussi d'innombrables moments frustrants. Mais au final quel côté primera et fera pencher la balance ?

 

L'enquête de Jack Walters, un détective taciturne et emprunt à la lucidité, le mène dans une contrée portuaire peu reluisante de prime abord. L'environnement autochtone terne, les masures délabrées ainsi que l'atmosphère étouffante sont peu propices à l'euphorie. Les indigènes dégagent une pestilence mélangeant xénophobie et haine en plus de posséder une silhouette antipathique. Le visage, mélangeant cernes et hernies graisseuses, additionné à une voix enrouée et gutturale tendent à vouloir écourter l'enquête dans les plus brefs délais. Nombreux sont les éléments qui nous donneront envie de se soustraire à cette ville. Malheureusement, l'inspecteur à fort à faire dans la zone et il va sûrement y laisser des plumes … ainsi que sa santé mentale.

 

La sanité est un élément prépondérant dans l'univers lovecraftien. Ce dernier le met toujours en avant à travers des détails subtiles de l'environnement et insiste sur son aspect inhumain et cosmique, éloigné de la compréhension de l'homme. La langue est à la fois imprononçable pour l'être humain tant les syllabes ne semblent pas être aptes à être déchiffrées par un cerveau ordinaire. Les décors suivent des courbes, comme aime bien le préciser l'auteur, cyclopéennes et construites par des entités cosmiques, extrinsèques à l'Homme. Autant d'éléments qui font que cet univers est difficile à retranscrire dans ce genre de médias par nos cerveaux «primitifs ».

Dans ce jeu, on retrouve un mélange de polar noir associé à des éléments surnaturels. Éléments tels qu'ils dépasseront l'imagination humaine. Lovecraft aime bien insister dessus pour expliquer la raison du déraillement mental de ses héros. Dans CoC, on y retrouve des similitudes. Comme la fait Clock Tower, Eternal Darkness en leur temps, ou Amnesia The Dark Descent après lui. C'est une technique de gameplay à la fois immersive nous incitant à limiter les confrontations. Je dis bien limiter car ces dernières seront tout à fait possibles. Ce qui amène à un des points négatifs du jeu : les gunsfight ! Ces dernières sont ennuyantes et cassent le rythme du jeu et par la même occasion l'ambiance, d'autant plus qu'ils sont par moment difficilement éclipsable.

 

La santé du héro se base bien évidemment sur ses blessures mais aussi sur son état psychologique. Il pourra par certains moments parler seul, entendre des voix, voir son champ de vision se troubler, ...


Les points positifs du jeu sont son histoire et son ambiance. Cependant, pour l'ambiance, le jeu a des hauts et des bas. On altère entre des phases d'exploration bien stressantes et entre des phases d'FPS bien moins travaillées. Dès que l'on se procure des armes, le jeu tourne en un mauvais jeu d'action (Mauvaise IA, Gameplay rigide, les ennemis répètent les mêmes répliques, on a aucune sensations agréables en main), malheureusement les phases stressantes sont assez rares mais quand elles sont présentes elles restent de très bonnes factures.


Ensuite, le jeu (en tout cas sur PC) est énormément bugué, empêchant même de finir le jeu si on ne télécharge pas un patch pour passer une scène buguée. Les énigmes sont compliquées, on nous largue dans une grande pièce sans nous donner d'indices un minimum saillants pour savoir ce que l'on doit faire, les sauvegardes sont mal placées et trop écartées (car recommencer plein de fois la même scène et être obligé de regarder encore et encore une cinématique juste avant c'est rapidement saoulant), ...


A certains endroits les ennemis réapparaissent à l'infini, donc il faut mieux privilégier les phases d'infiltration. Le héros se blesse pour un rien (il saute un mètre et il se casse une jambe), il y a la bonne idée de faire une localisation des dégâts cependant elle est assez mal faite (on peut se prendre une balle et à l'endroit de la blessure on voit une marque de griffures).

 

Pour résumer, le jeu commence très bien, il a de bonnes bases, cependant énormément de petits défauts et de bug rendent le jeu, à certains moments, insupportable. C'est typiquement le jeu qu'on a envie d'aimer mais qui nous rappellera en parallèle des moments d'énervants.

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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 18:07

Alien est une saga phare de la science fiction ayant rarement eu d'adaptation à la hauteur de la série. Alien VS Predator, Alien Colonial Marines sont deux exemples récents de la médiocrité dans le monde du jeu vidéo, surtout pour le dernier cité. Ces jeux ont pris une orientation entièrement action, aucune tension n'est palpable, aucune originalité, aucun hommage. On est là pour éliminer du Xenomorphe et puis c'est tout ! Ajoutez à ça un gameplay pas des plus plaisants et ça ne donnera pas des jeux à retenir, juste de l'anecdotiques.

Le studio "The Creative Assembly" fait le choix de prendre un tout autre chemin pour leur nouveau né. Le Survival Horror à la première personne. On oublie les armes à foison, les xenomorphes par centaines. Ici, ça sera de la survie pure et dure à l'instar du premier film de Ridley Scott. Pas question de faire les malins (comme nos bons vieux marines de Aliens Le retour), on comprend vite qu'il va falloir éviter tout contact avec l'Alien. Les bases sont posées, attaquons-nous à ce jeu plus en profondeur.

L'histoire se déroule après les événements du premier film Alien Le 8e passager. Depuis la disparation d'Ellen Ripley, sa fille Amanda ne cesse d'espérer d'obtenir des informations en vue d'apprendre ce qui lui est arrivée. Ce n'est que quinze après la disparition de sa mère que la boite noire du vaisseau Nostromo est retrouvée. Un équipage par alors en direction de la station Sébastopole pour la récupérer. Mais vous vous imaginez que ça ne sera pas si simple.

Le style est épuré, froid et jonché de détails ainsi que de très beaux effets.

 

Comme dit précédemment, le jeu est à la première personne. Choix souvent fait pour augmenter la tension. Faut dire que ça reste bien stressant de ne pas vérifier d'éventuelles présences dans notre dos. Je précise que j'ai commencé directement le jeu en difficile, du coup mon avis se basera sur cette difficulté. A l'instar d'un Forbidden Siren, Alien Isolation est un jeu d'infiltration où la survie et la discrétion seront de mise. Pas question ici de courir jusqu'à l'objectif en espérant éviter tous les ennemis. Déjà l'Alien a l'ouïe très fine et pointera le bout de son nez au moindre bruit mais si ce dernier vous attrape c'est le gameover assuré. Quand ce dernier est dans la zone, mais absent de notre champ de vision (on pourra s'assurer de sa présence à l'aide d'un appareil pouvant lui même être répéré par l'Alien si on se tient trop proche de ce dernier), la tension sera palpable en permanence.

Bien sûr, l'exploration sera de mise. Cependant, elle sera à double tranchant puisque qui dit observation dit forcément plus de chances de se faire repérer par l'Alien. En contrepartie, cette exploration permettra de récupérer des objets pouvant augmenter nos chances de survie (munitions, leurre, soins, ...). On aura peu de temps libre même en lisant les documents, une des rares choses que je regrette. J'aime connaître le background d'un jeu mais les ennemis ne nous laisseront pas de répit, même pour ça. Une pause aurait pu être sympa sur ce point, du moins quand l'ennemi n'est pas à nos trousses à l'instant t.

On comprendra bien assez vite que l'Alien n'est pas le seul danger sur Sébastopole.

 

J'ai mentionné LES ennemis. Les développeurs ont eu l'intelligence de varier les dangers. Les humains seront aussi des dangers potentiels tout comme les synthétiques. Ca ne créé pas la même tension mais ça a le mérite de nuancer l'expérience de jeu, et dans le cas d'un survival horror, la peur, la méfiance, le stress ou tout autre adjectifs du milieu.

Le jeu alterne donc entre phases d'exploration, de dialogues, d'affrontements mais surtout de cache cache. Tous les moyens seront bons pour d'éviter les contacts avec les ennemis. Le jeu possède le syndrome à la Dead Space (ou même du jeu vidéo en général). En effet, un problème engendrera un autre problème et ainsi de suite jusqu'à la fin du jeu. A un point qu'au bout d'un moment, on ne sera même plus pourquoi on pousse tel ou tel levier. D'un autre côté, ce phénomène est très difficile à éviter dans le milieu donc je ne peux pas dire que je le reproche.

La durée de vie est clairement dans le haut du classement dans le genre. L'ambiance sonore est magistrale, très peu de musique, mais on s'y croirait. Les graphismes aussi sont de bonnes factures. Ce n'est pas évident de varier l'environnement dans un vaisseau, mais tout comme Dead Space, le jeu a su exploiter le genre avec brio, de varier les phases de gameplay, tout en intégrant des retournements de situations efficaces.

Le détecteur de mouvements, notre fidèle destrier. A ne lacher sous aucun prétexte.

 

En conclusion, Alien Isolation a su faire hommage au premier film de la saga. Il respecte l'univers mais surtout l'ambiance. Il a su accaparer l'essence même de se qui a fait l'essence de la série. Il a évité les facilités et a su s'imposer dans le genre du Survival Horror. Il ne révolutionne pas en terme de gameplay et de mécanismes mais a su redresser un genre en perdition.

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 12:54

http://image.noelshack.com/fichiers/2014/46/1415710949-tew01.jpg

 

  • The Evil Within est un jeu hybride influencé par de multiples autres médias, que ce soit par d'anciens jeux fait par Shiji Mikami lui même ou d'autres jeux ou films d'horreur. On peut facilement remarquer l'influence de Resident Evil 4, de la série Silent Hill en général ou du récent The Last of Us. Je ne vais pas commencer à m'attarder sur les divers influences ou clins d'oeil présents dans le jeu, ce n'est pas le but ici.

 

  • Malgré le fait que The Evil Within s'inspire d'une grande panoplie d'autres jeux, il arrive tout de même à acquérir une certaine singularité. Shinji Mikami a mis dans ce jeu des éléments horrifiques qui ont déjà fait leurs preuves mais tout en rajoutant des éléments assez lourds-dingues. Je fais par exemple référence au nombreux pièges et autres mécanismes utilisés de manières répétées. Mais à trop vouloir réutiliser des mécanismes déjà vu dans d'autres jeux, le jeu se voit subir un manque d'inspiration sur de nombreux points. Mikami, nous a habitué à avoir quelque chose de nouveau à chacun de ses jeux, c'est Resident Evil qui a popularisé le Survival Horror, c'est Resident Evil 4 qui popularisé le TPS et j'en passe puisque des jeux comme Vanquish ou Dino Crisis sont aussi excellent dans leur genre. Dans ce jeu, on a pas de nouveautés, on a un Resident Evil 4 plus sombre, plus psychologique, plus gore, … Bref le Resident Evil 4 que l'on aurait pu avoir à l'époque. Même si l'idée est simple à la base, elle aurait pu être bien mieux amenée.
  • Si déjà on passe outre le fait que le jeu pèche quand même techniquement que ce soit au niveau des animations, des graphismes ou encore de la hitbox, mon gros souci fut mon manque d'empathie envers les héros ou même les ennemis. On ne s'attarde que très peu sur Ruvik, Laura et ses parents. Personnellement j'ai eu plus d'antipathie pour Ruvik alors qu'il m'a semblé que le jeu voulait qu'on ait de la pitié envers lui en nous montrant son dur passé. Il en est de même pour les autres persos de l'aventure et plus précisément pour nos trois amis flics. Pour ce qui est de Joseph et Kidman, je met ça sur le dos d'un manque de rythme dans le jeu. On passe son temps à chercher nos compagnons et dàs qu'on les trouve on se retrouve séparés donc au final ce qu'il peut ou pas leur arriver nous importera que très peu puisque 'on apprend jamais à les connaître. Quant au héro, je n'ai pas réussi à me projeter dans sa peau, je ne serai l'expliquer, pourtant j'ai toujours aimé les personnages de Mikami.

  • Après je critique beaucoup le jeu négativement mais si au final je lui met un 7/10 c'est qu'il a quand même des choses pour lui. La bande son, bien que trop discrète reste de bonne facture, il manquerait juste à mon goût de bonnes musiques durant les combats de boss pour les rendre inoubliables car personnellement j'ai trouvé ces combats la plupart du temps insipides. D'ailleurs, en parlant de combat il en va de même pour les guns fight classiques, j'ai personnellement pris plus de plaisir à visiter les environnements ( en passant qui sont superbement détaillés et variés ) lors des moments calmes, cependant ces moments vont selon moi beaucoup trop souvent être gâchés par des combats sans réels intérêts. Après l'histoire reste sympa à suivre, les éléments scénaristiques se mettent en place de façon originale et certains événements sont bien pensés ( mur qui devient le sol, bandes noires, le filtre, j'ai aussi un coup de coeur pour la représentation de Laura, … ).

http://image.noelshack.com/fichiers/2014/46/1415710952-tew02.jpg

  • Pour conclure, je dirai que le jeu reprend d'excellents points d'autres jeux vidéos, seulement le fait de les avoir mis ensemble n'a pas forcément eu l'effet d'une bombe. On se retrouve donc avec un bon jeu mais qui est bien loin d'égaler les autres séries du genre. Tout ça, à cause d'éléments mal exploités et d'un certains manquent d'originalité. Bref, Mikami nous a quand même habitué à mieux. Bon jeu mais pas indispensable.
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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 17:50

 

Titre européen : Project Zero

Titre japonais : Zero

Titre américain : Fatal Frame

Développeur : Tecmo

  • La série des Project Zero a réussi à se faire un nom dans le milieu du Survival Horror alors que d'autres licences étaient au sommet de leur forme. En effet, dans les années 2000, Silent Hill avait sorti les excellents 2e et 3e épisode sans oublier Resident Evil Code Veronica du côté de Capcom. Donc autant dire que c'était loin d'être facile de se faire un nom.

  • Qu'est-ce que Project Zero ? Pour vulgariser, c'est un appareil photo, des héros "faibles" et un lieu hanté rempli de fantômes (ou "Yurei" pour le terme japonais, quoi vous connaissez pas ? Mais si ! Souvenez-vous de Ring et Ju-on, les fantômes qui ont bouleversé votre jeunesse et bah ce sont ça des Yurei !)

  • Donc pour approfondir, une personne est piégée dans un lieu à cause d'une malédiction (Je vous laisse la joie d'en trouver la cause) et recherche un être cher à ses yeux. Pour s'en sortir, on doit essayer de survivre aux différents esprits vengeurs.

  • Donc au programme, femme avec la tête retournée, tête volante, des rampants, des déchictés, des enfants, des vieux, bref personne n'a été épargné. Pour affronter cette horde de Yurei, on a un seul appareil photo qui a le pouvoir d'exorciser les fantômes.

  • On se déplace à la 3e personne et une fois que l'on utilise l'appareil on se retrouve à la première personne, de quoi donner une ambiance des plus stressantes dans les lieux les plus restreints.

 Project Zero 

 

  • Le frère de Miku, est parti enquêter sur la disparition d'un romancier qui étudiait un manoir soit disant hanté à la recherche d'inspirations pour son prochain roman. Miku voyant que son frère n'est jamais revenu part à son tour à sa recherche, et découvre alors que dans ce manoir se déroule des choses plus qu'étranges.
  • Il faut savoir que ce premier opus se base soit disant sur des faits réels. Sur les événements qui se sont passés dans le manoir Himuro où le chef de famille aurait assassiné tous les habitants du manoir. Cependant, Makoto Shibata, le producteur de la série, dit s'être inspiré de deux légendes urbaines mais ne mentionne pas les événements du manoir Himuro.
  • Le but du jeu est donc de retrouver son frère en explorant le manoir. Pour celà, il va falloir résoudre divers énigmes et découvrir pourquoi l'endroit est devenu hanté. Comme dit précedemment, au cours de l'aventure on affrontera divers fantômes, on peut affronter plusieurs fois un fantôme jusqu'à découvrir la raison de sa mort et l'exorciser complément. L'apparition des fantômes est globalement scriptée sauf pour les fantômes peu importants pour la progression de l'histoire, ces derniers pourront apparaître à n'importe qu'elle moment. Pour ce qui est des apparitions et des jumpscare, ils sont très bien utilisés et pas en sur-nombre, il n'y a pas vraiment de musiques dans le jeux mais surtout des bruitages qui sont tous simplement excellents et qui mettent bien dans l'ambiance.
  • Niveau gameplay, les déplacements sont longs mais c'est loin d'être dérangeant dans le genre. L'appareil photo est très plaisant à utiliser, il peut être amélioré grâce à des lentilles et autres pouvoirs. Il est intéressant de savoir que le visage de Miku est différent selon la version japonaise et la version américaine.

Project Zero II : Crimson Butterfly

 

  • Mio et Mayu, deux jumelles, se trouvent dans une forêt, un lieu où les deux soeurs allaient souvent jouer durant leur enfance. Cependant il est aussi le lieu où Mayu a eu un accident la blessant sérieusement à la jambe. Alors qu'elles discutent, Mayu est attirée par un mystérieux papillon écarlate au coeur de la forêt. Mio en essayant de la rattraper découvre un village qui était censé avoir disparu il y a des années suite à un mystérieux événement. 
  • Project Zero 2 reprend les même mécanismes que le premier opus. Ce qui fait que les graphismes, la bande son, et l'histoire sont toujours aussi bien travaillés. Cependant, niveau ambiance le jeu fait moins peur que son prédécesseur.La relation entre les jumelles est toutefois intéressante. Contrairement, au premier volet, on circule au travers d'un village délabré, on visitera donc divers demeures, ce qui donne un champ d'action plus élevé que précédemment.
  • Globalement le jeu reste tout aussi bon, on trouvera des ennemis charismatiques, une relation entre les héroïnes très émouvantes, un ending excellent ( Chou de Tsukiko Amano ). Tout comme le premier épisode le jeu sera composé de plusieurs fins différentes. A savoir que la Xbox possède une version Director's cut qui est composée d'une nouvelle fin, d'accessoires supplémentaires, ....Un remake est aussi sorti récemment sur Wii avec une fin supplémentaire.

 

http://image.noelshack.com/fichiers/2013/19/1368102672-fatalframeiiipromo3.jpg

Project Zero III : The tormented

 

  • Rei est photographe, et est entrain de prendre des photos d'une demeure supposée être hantée avec l'aide de son assistante Miku ( cf PZ 1 ). Lors de son exploration, elle rencontre une silhouette de son mari censé être mort il y a quelques temps suite à un accident de voiture. Suite à celà elle reprend ses esprits et les deux héroïnes rentrent chez Rei. Or depuis cet événement, chaque nuit, elle se mettent à avoir des cauchemars dans lesquelles, à son terme, un étrange tatouage ne cesse de progresser le long de leur corps.
  • Comme les deux épisodes précédents, ça reprend le même principe, donc je ne vais pas m'étendre sur ce point car même si on pourra critiquer le manque de nouveautés le tout reste tout aussi excellent qu'avant. Le thème de l'ending est encore, pour notre plus grand plaisir, assuré par Tsukiko Amano ( Koe ).
  • L'originalité de cet épisode, c'est que ça reprend plus ou moins le système de Silent Hill 4 : The Room. En effet, on va alterner entre phase réelle et rêve, d'un côté on enquêtera sur le manoir hanté, d'un autre on essayera de résoudre le mystère sur ses différents rêves.
  • On pourra contrôlera trois personnages différents avec des anecdotes des anciens épisodes, en effet, Miku retrouvera des environnements du manoir Himuro, Kei est l'oncle de Mio et Mayu sous oublier la nouvelle héroïne Rei. Chaque personnage ont des capacités différentes : Mayu peut se faufiler dans des endroits étroits et Kei peut pousser des objets lourds. D'un autre côté, le scénario de Kei favorisera un peu l'infiltration puisque un ennemi invincible le suivra.tout au long de l'aventure (par intermittence rassurez-vous). De plus, chaque personnages auront des capacités différentes sur l'appareil photo comme le ralentissement du temps, un flash, ...
  • Tout comme Silent Hill 4, notre appartement sera victime de choses de plus en plus louches. Le lieu que l'on croyait sûr finira rapidement par devenir aussi angoissant que nos rêves. 
  • Pour conclure, cet épisode est tout aussi bon que les autres, on retrouve des boss charismatiques, des phases d'enquête, plusieurs persos jouables, cependant ce que l'on pourra critiquer et qui est d'ailleurs aussi présent dans les anciens épisodes c'est que repassera énormément dans les même lieux. Puisqu'à chaque rêve on pourra revisiter tous les lieux dans le but de récupérer des provisions ( soins et pellicules ). 
  • Cette série est donc pour moi, une des meilleures dans le monde des survival horror et ça serait un blasphème de ne pas y jouer.

 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 20:23
  • Avant de lire cet article veuillez cliquer ici svp : OST  ça vous donnera une petite idée de la bande son du jeu.
  • Les Resident Evil Outbreak sont des survival horror édités et développés par Capcom respectivement en 2002 puis en 2005. 
  • Les épisodes se passent durant la contamination de Raccoon City. On contrôle huit civils soufflant un coup après une rude journée de travail dans un bar. Tout se passait très bien jusqu'au moment où le barman se fait mordre par un zombie venant de faire irruption dans le bar. Le barman sacrément amoché réussit à le repousser dehors et referme la porte. C'est là que l'histoire commence, notre but sera de s'enfuir de différents lieux tout en résolvant des énigmes et en aidant nos deux coéquipiers en difficulté à survivre
  • Le jeu se voit possèder une assez grosse durée de vie si on compte le finir à 100%, il y a des artwork, des OST, des costumes, ... à débloquer selon différentes conditions (Notamment difficulté, objets spéciaux à ramasser, personnages joués, rapidité, ...). Donc pour finir le jeu à fond, il faut faire chaque mission (5 par jeux sachant que la première de Resident Evil Outreak file 2 fait office de tutoriel) plusieurs fois.
  • Les modes de difficultés élevées voient les ressources limitées, notre vie diminuer plus vite et ceci avec de nouveaux ennemis qui sont logiquement plus forts.
  • Vous l'aurez compris le but des Resident Evil Outbreak est de survivre avec ou sans ses coéquipiers mais ça ne sera pas si évident que ça car les ennemis reviennent à l'infini. Il y a des énigmes à résoudre sans oublier un taux de contamination qui quand il atteindra les 100% entraînera une mort assurée du personnage (ou de notre coéquipier) puis une transformation en zombie. /Ce système aurait pu être intéressant mais le premier Outbreak voit son mode en ligne totalement supprimé alors que c'était l'intéret premier du jeu/ 
  • Continuons niveau survie, on peut ramasser énormément d'objets que ce soit un balais ou un magnum. Tout est bon pour se défendre. Cependant, sauf exception, on ne possède que 4 places dans son inventaire donc en clair une place pour l'arme, une autre pour les munitions, une autre pour un soin et la dernière pour un éventuel objet clef. Ce système équivaut à très bien choisir ses coéquipiers qui ont tous des capacités différentes. Par exemple, Yoko se montre très intéressante car elle peut emporter 4 objets supplémentaires, Cindy peut stocker des herbes, Alyssa peut crocheter des serrures et ainsi nous éviter de chercher divers clefs, ...
  • Donc niveau survie, le jeu est une réussite et sera un bon challenge, d'autant plus que quand on pense avoir fini un niveau on aura souvent à faire à un boss assez musclé. 

 

  • Niveau ambiance, on retrouve des niveaux cultes de Resident Evil 2 et 3 notamment le commissariat, le laboratoire souterrain, l'hôpital, ... mais aussi de tout nouveaux comme l'université, le zoo, le métro, ... Les musiques sont excellentes, il ne faut pas se mentir, on retrouve clairement l'univers de Resident Evil et tout ce qui a fait sa réussite. Donc c'est que du bon.
  • Le bestiaire y est énorme, on retrouve les ennemis cultes de la saga mais avec de nouveaux monstres qu'on aura le plaisir de découvrir en explorant par exemple le zoo avec un éléphant, des lions ou encore des hyènes.
  • Cependant, le jeu possède quelques défauts non négligeables comme des temps de chargement très très longs et une IA qui en fait parfois qu'à sa tête et qui part n'importe où. Et quand on recroisera un de nos coéquipier en danger on prendra assez vite pitié et on lui donnera un de nos précieux soins.
  • La saga Outbreak, bien qu'imparfaite, est l'exemple même du spin off qui respecte l'univers, complète et rend hommage à Resident Evil. Les caméras fixes sont gardées, l'univers est agrémentée de nouvelles composantes (Le stade intermédiaire entre le zombie et le lickers, la contamination des sangsues de l'hôpital, la dénonciation d'Umbrella par Yoko et la scientifique, les mémos de Ben (journaliste de RE2) dans l'hôtel et j'en passe.) C'est un plaisir car ça augmente littéralement le background de la série.
  • Je pense clairement que si Capcom se décide à faire un 3e volet sur les consoles next gen alors que le réseau y est maintenant bien développé le jeu remporterai un bon succès. Mais bon, il ont préféré nous pondre un Operation Raccoon City ou un Umbrella Corps très centré sur l'action tout en oubliant (encore une fois) l'aspect survie. Dommage !

 

 
   
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